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Photo du rédacteurAurélien | Coach pro perso

Le leadership charismatique est mort, vive le leadership partagé !

Dernière mise à jour : 18 oct.

Être un leader charismatique ça flatte l’égo mais c’est has been. Si le management n’est pas près de disparaitre, il se répartit de plus en plus naturellement entre les collègues en entreprise. Le leadership, c’est comme le pouvoir. Quand on ose le partager, plutôt qu’il ne se divise, il se multiplie.


La figure traditionnelle du leader charismatique

Dans notre imaginaire collectif, quand on parle de leadership, c’est tout de suite la figure du leader charismatique qui s’impose. Il y a ce fantasme du Grand Homme, spécialement dans la culture française. Napoléon, De Gaulle par exemple, l’ont incarné.


Avec ces leaders d’envergure, tout va bien temps qu’ils restent des leaders positifs. Mais qu’en est-il lorsque le pouvoir de fascination qu’ils exercent est mis au service d’intentions beaucoup moins louables, lorsque la morale n’est de toute évidence pas de leur côté, ou — pour le dire autrement — lorsque l’Histoire ne bascule pas dans leur camp ?


On pense évidemment ici à Staline, ou Hitler, dont la soif de pouvoir jusqu’à l’ivresse explique en partie les horreurs du 20e siècle. Un leader charismatique a toujours potentiellement quelque chose de dangereux...


La fin de la culture du chef

Sans verser dans les extrêmes cités plus haut, cette vision grandiose de ce que serait le leadership imbibe notre quotidien, et notamment en entreprise. Sans elle, est-ce que les luttes de pouvoirs, les jeux politiques au sommet de la pyramide hiérarchique — si décontributifs et insatisfaisants pour les protagonistes eux-mêmes — seraient toujours les mêmes ?


J’entends souvent dire avec admiration : « Untel, il a ce truc en plus, quand il est dans une salle de réunion, tout le monde l’écoute ». Certes, mais qu’est-ce que les autres personnes autour de la table auraient à dire ? À quel point le point de vue d’une seule personne écrase les débats ? Parce qu’il y a toujours à gagner à une multiplicité de regards exprimés sur les choses. Un problème complexe, ça se résout en croisant des idées parfois contradictoires sur comment en venir à bout ou le contourner, et ces idées viennent souvent de personnes différentes, qui voient ce problème sous des angles différents.


Manifestement, la culture du chef — qui par définition a toujours raison et du même coup soulage les autres du poids de leurs responsabilités — n’est plus adaptée à notre époque où l’incertitude et la résolution de problèmes complexes sont monnaie courante.


Les enseignements des réseaux sociaux

Alors c’est quoi le leadership aujourd’hui ? Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire « être leader » dans notre monde interconnecté ? La réponse pourrait bien venir des réseaux sociaux, tant décriés, mais dont les modes de fonctionnement infusent littéralement dans toute notre société.


Sur Facebook, Instagram ou Twitter, il n’y a pas de leaders désignés. Et pourtant deux formes de leadership s’y expriment systématiquement. Lorsque l’on poste une publication sur LinkedIn par exemple, on adopte sans le savoir l’une de ces deux postures. On se positionne soit en influenceur, soit en facilitateur. Et l’un comme l’autre sont des leaders à leur manière, plus ou moins affichés, plus ou moins discrets, plus ou moins humbles. Mais en s’exprimant pour faciliter, en prenant la parole pour influencer, et au regard de l’audience que génèrent nos postes, on exerce une de ces deux formes de leadership, à l’échelle de notre communauté et parfois bien au-delà.


Ce qui est notable, c’est qu’au travers de ces plateformes d’échanges de toutes sortes, où il n’y a pas de chef, pas de hiérarchie officielle, où il n’y a pas d’autorité – si ce n’est peut-être celle invisible du modérateur –, une toile complexe de facilitations et d’influences se tisse. Et cette toile s’autorégule, au gré de l’expression d’un leadership naturel qui circule constamment entre les acteurs. Sur les réseaux, et de plus en plus partout dans nos sociétés, on est tous des leaders, chacun notre tour. Le leadership est partagé.



« Le leadership de chacun a la place de s'exprimer »


Le coaching en leadership

Ce qu’il y a à gagner à considérer le leadership de cette façon plus moderne, c’est pour les organisations notamment une capacité à gérer la complexité qui est bien plus grande. Et sans doute que plus on embrasse collectivement un niveau de complexité élevé, plus on est capable de le tolérer, de le concevoir même, plus on est in fine performants socialement et économiquement. Ce leadership partagé permet l’essor de la fameuse intelligence collective dont on parle tant.


L’un des moyens concrets de faire émerger ce leadership d’influence et de facilitation, ce leadership plus naturel qui n’est plus l’apanage d’un seul mais une aptitude commune, c’est de prendre l’habitude de faire travailler les équipes en petits groupes de 6 à 8 personnes, sans leader désigné. En leur donnant un problème à traiter et en se contentant de les inviter à se répartir les rôles, nous leur donnons l’occasion d’apprendre en faisant.


En tant que coach d'entreprise sur Toulouse et en ligne, je suis à vos côtés pour vous accompagner dans cette démarche de promotion d’un leadership différent ; aux côtés des dirigeants et des managers, pour les aider personnellement à réaliser le travail sur soi que demandent ces changements de philosophie, pour les aider à réussir à faire véritablement confiance ; et puis aux côtés des équipes, pour les aider à réussir collectivement la transition vers une nouvelle organisation où le leadership de chacun a la place de s’exprimer, en les invitant à s’appuyer sur des outils concrets tels que des mécanismes de résolution de conflits par exemple.





Grâce à un accompagnement adapté, le leadership qui s'exprime au sein de votre entreprise s'accroit significativement, jusqu'à rayonner bien au-delà de ses frontières !


Coach entreprise Toulouse

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